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Douane nigérienne : les prédateurs ne désarment pas…

  • Photo du rédacteur: Maaroupi Sani
    Maaroupi Sani
  • 31 août 2016
  • 3 min de lecture

Quelle alternative pour le Président de la République Issoufou Mahamadou dans la conjoncture économique internationale actuelle ? Cette question est importante à plus d’un titre à la veille du chamboulement du Gouvernement de la Renaissance acte2.

Le Président de la République, Issoufou Mahamadou pourra bien réussir son mandat, s’il change son équipe et méthodes de faire !

Maintenant que le grand Baobab, MNSD Nassara a regagné le camp de la Renaissance, le pouvoir de la 7ème République a les coudées franches pour mettre en application des réformes hardies. Il dispose d’une large majorité confortable pour pouvoir bien gouverner. Et la conjoncture internationale exige la promotion des cadres compétents et intègres.

La problématique qui se pose aujourd’hui pour le pouvoir, est de savoir comment mobiliser les ressources internes et ressources extérieures avec des cadres incompétents, magouilleurs, inconscients de la situation socio-économique du pays à la tête des régies Financières ?

Compte tenu de l’estime dont jouit le Président Issoufou Mahamadou sur le plan international, s’il veut sauver sa crédibilité et finir en beauté son deuxième mandat, il va de soi qu’un remaniement de l’équipe gouvernementale actuelle pléthorique s’impose.


Dans la nouvelle équipe qui sera sans doute restreinte, voire une équipe resserrée de 25 membres, il serait souhaitable de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Si toutefois ses alliés politiques sont venus au nom de l’intérêt général , comme ils aiment le clamer, il y a par conséquent lieu de laisser la latitude au Président de la République au nom du dit intérêt général , de mettre en place un gouvernement de combat, un gouvernement des hommes intègres, des hommes compétents, animés de bonne volonté , du courage et de la rigueur dans le travail .


Les régies Financières sont la cheville ouvrière dans le cadre de la mobilisation des ressources financières, d’où la nécessité qu’elles soient animées par des cadres compétents, ce qui n’est pas le cas de nos régies financières actuelles du niveau central jusqu’au niveau déconcentré.

Dans cette première partie, nous nous sommes intéressés sur le comportement très criard de délinquance économique et financière du Directeur Général actuel des Douanes, Monsieur Issaka Assoumane.

Les affaires louches et scabreuses à la Direction Générale des Douanes :

Depuis quelques temps il règne une certaine psychose à la Direction Générale des Douanes depuis la découverte d’une affaire sur la gestion du matériel, des équipements, des bus abandonnés par la CNPC à SORAZ. On parle de biens d’une valeur de plusieurs centaines de millions bradés sinon détournés par plusieurs agents des douanes y compris au niveau de la Direction Générale.

L’artisan de ce forfait serait le Directeur Régional des douanes de Zinder supporté par le DG A.

On parle aussi d’un acquéreur proche du DG bénéficiaire de cette braderie Sur tout un autre plan, il a été constaté par des services de contrôle Adoua serait champion dans les fausses déclarations de quantité de marchandises en provenance du Ghana. Quand on sait qui est le vrai propriétaire de Adoua, en effet , Issaka Assoumane, serait actionnaire dans la société Adoua import-export.


Au niveau des contributeurs de Tamtaminfo, nous sommes sceptiques quant à la capacité de l’équipe actuelle d’Issaka Assoumane à mobiliser les recettes qui permettront au Gouvernement de disposer des moyens de mise en œuvre du Programme économique et financier de la renaissance 2. Un éventuel conflit d’intérêt, ne permet de mener à bien cette mission, même si le DG soutient partout que des chefs de bureaux des douanes lui ont été imposés par la Présidence.

Le Directeur Général actuel des douanes, nous ne cessons de le dénoncer, il n’est pas à la place qu’il faut.

Pour l’avenir et pour remédier, il est temps d’arrêter les cooptations et que dorénavant, les nominations à la tête des administrations stratégiques comme la douane, les impôts et autres régies financières ne doivent pas souffrir des considérations partisanes ou de satisfaire à un groupe de pression. En effet, dans ce genre de situation, le nommé pense plus à une récompense plutôt qu’à une mission à lui confiée, dans l’intérêt général.


Le Président de la République doit se résoudre à appliquer la méthode de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, assoir une politique sur la base, d’une gestion axée sur les résultats. Au demeurant, pourquoi ne pas suivre l’exemple de certains pays, comme la Côte d’Ivoire, qui ont procédé à des appels à candidatures pour les postes des directeurs généraux des douanes ou des impôts et de leurs adjoints. Souvent dans des situations comme le Niger, le FMI encourage le pays dans ce sens.

Et pourquoi ne pas suivre l’exemple du Rwanda pour faire un Office de Recettes ?

Toute la gouvernance de la douane doit être revue du DG aux chefs d’unités en passant par les Directeurs centraux et régionaux qui sont à l’heure actuelle, tous disqualifiés.

A suivre….


Ibrahim Aghali (Web Contributeur) TamtamInfo News



 
 
 

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