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Lutte contre Boko Haram : Jusqu'où les civils collaborent-il avec l’armée?

  • Photo du rédacteur: Maaroupi Sani
    Maaroupi Sani
  • 18 juin 2016
  • 2 min de lecture

Sept (7) gendarmes nigériens ont trouvé la morts hier à N’gagam dans des affrontements avec les éléments de Boko Haram a indiqué le ministre de l’Intérieur M. Mohamed Bazoum en tournée dans les camps des réfugiés dans la région de Diffa. Ce qui porte à trente trois (33), le nombre des Forces de Défense et Sécurité tombées sous les balles de l’ennemi en moins de 2 semaines.”La situation est très preoccupante. Mais je crois que Boko Haram joue ses dernières cartouches puisque l'étau se resserre avec la force mixte opérationnelle depuis Mardi’ a indiqué sous couvert de l’anonymat un observateur de la situation nationale

Lancement de la force mixte et nettoyage des camps des déplacés

Malgré les assurances données par Niamey et le lancement des opérations de la force mixte pour neutraliser définitivement les combattants de la secte terroriste, l’opinion publique nationale s’inquiète du risque d’enlisement dans cette guerre. Inquiétude aussi sur le degré de collaboration des populations civiles, notamment des déplacés avec l’armée sensée les protéger..En effet, s’il est facile d’admettre que les assaillants qui avaient attaqué Bosso le 3 Juin dernier venaient du Nigeria voisin, il n’est pas de même des éléments de Boko Haram qui avaient froidement assassiné les sept (7) gendarmes le Jeudi dernier.


Tout porte à croire que les terroristes de N’gagam vivaient soit dans le camp de réfugiés, soit non loin, ou en tout cas avaient bénéficié de la complicité active ou passive des personnes dont les gendarmes étaient chargées de protéger. Certains déplacés, sont-ils des civils le jour et combattants terroristes la nuit? Il est un secret pour personne que les combattants de la secte Boko Haram se sont mêlés à la population civile harcelant chaque jour nos soldats. Disons le franchement et sans détour: l’ennemi est parmi nous

L'ennemi, est-il parmi nous?

Aussi, avant de porter la guerre dans les bastions de Boko Haram au Nigeria, l’armée nationale et la force mixte doivent s’assurer d’abord d’avoir complément nettoyé les camps de réfugiés des terroristes, de leurs complices et collaborateurs. Il est en effet impératif d’éliminer les cellules dormantes de Boko Haram de nos villes et villages. Si l’ennemi s’est infiltré dans les camps des déplacés, il est du devoir de la population civile de le dénoncer afin de permettre à l’armée de mener à bien ses opérations. C’est à prix là qu’on sauvera la vie des déplacés mais aussi et surtout celle de nos vaillants soldats qui payent chaque un peu plus un lourd tribut à cette guerre injustement imposée au peuple nigérien.


Kakakiniger.net



 
 
 

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