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HOLLANDE-ISSOUFOU : UN DÉNOMINATEUR COMMUN PEUT-ÊTRE, MAIS JAMAIS UN COMMUN ACCORD !

  • Photo du rédacteur: Maaroupi Sani
    Maaroupi Sani
  • 22 mai 2016
  • 2 min de lecture

En matière d’énergie électrique quand le Niger éternue la France s’enrhume. L’uranium du sous-sol nigérien alimente les ampoules électriques en France, ça ce n’est un secret pour personne. Si nous étions un état vassal de la France cela se comprendrait un peu. Aujourd’hui après 56 ans d’indépendance nous ne devons pas continuer à subir le problème générationnel d’alimentation en énergie électrique que vivent nos populations à Niamey et un peu partout dans le pays. Cette semaine nous vous proposons, chers lecteurs, une analyse sur les deux pays qui sont liés par l’histoire et dont les deux dirigeants se disent amis. Mais entre nous, l’amitié est une chose et la réalité en est une autre. L’amitié dont on nous chante jours et nuits, ce sont des intérêts géo-stratégiques qui lient les deux pays ; des intérêts qui en principe devraient être mutuels et censés être bénéfiques pour les deux pays, malheureusement ‘cette grande amitié’ d’intérêts ne favorise que l’un des pays seulement. En occurrence la France.


Tandja/Sarkozy et le ‘Lantarchi’


Avant Issoufou/Hollande il y’avait eu Tandja/Sarkozy. D’abord nous relevons que les presidents français ne se rendent au Niger que dans le cadre sécuritaire et/ou économique. A notre connaissance jamais un président français ne s’était déplacé à Niamey pour voir les enfants qui meurent de faim dans les provinces du pays par exemple. Rappelez-vous de la visite de Koffi Annan alors SG de l’ONU au fort moment de la famine 2005. Paris est plus proche de Niamey, mais c’est de New York que vinrent les délégations VIP pour s’imprégner de l’ampleur de cette catastrophe humanitaire. Par contre, quand la rébellion du MNJ était au fort de sa lutte, quand ces rebelles touarègues (plus proche d’Alger que de Paris) enlevèrent des coopérants européens et français en particulier à Arlit, la France se manifesta et elle l’a fait de vive voix. Rappelez-vous de la visite express de Sarkozy à Niamey en Mars 2009 ?


Nous ne sommes pas partisans de l’ancien président Tandja, mais il aurait le mérite de demander sinon d’exiger un partenariat gagnant-gagnant entre le France et le Niger. Il aurait demandé plus d’équilibre dans la vente de l’uranium pour que les retombées de ce minerai profitent aussi à la masse populaire. Tandja en bon militaire menaça de se tourner vers la Chine. Mieux le président Tandja est parti même loin en demandant séance tenante au président Nicolas Sarkozy que la France à travers Areva finance et construise une centrale nucléaire civile au Niger pour que les nigériens non seulement disposent d’électricité à gogo, mais mieux, qu’ils puissent en exporter.


Le président Nicolas Sarkozy, flanqué du directoire d’Areva (dont Anne Lauvergeon), regarda Tandja et répondît : « à bon ? ok je ne suis pas contre votre idée M. Mamadou Tandja’. La suite on la connait, la fièvre monta entre Paris et Niamey. Tandja voulant passé à la vitesse supérieure fut carrément relâché ‘comme une patate chaude’ par Paris et hop !!c’est le coup d’état de Salou Djibo qui balaya le régime de Tandja et le plaça en résidence surveillée. Depuis l’idée d’une centrale nucléaire civile s’est dissipée dans l’atmosphère du Niger.





 
 
 

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