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Niger/Justice/Politique: faudra-t-il songer à construire "une prison spéciale" au sein du

  • Photo du rédacteur: Maaroupi Sani
    Maaroupi Sani
  • 21 mars 2016
  • 2 min de lecture

De vives tensions ont éclaté au Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (Moden FA-Lumana Africa) après la désignation par le parti de personnalités devant occuper les sièges dudit parti à la future Assemblée Nationale dont les travaux s'ouvriront le 24 Mars prochain, apprend-t-on de sources bien informées. A l'origine de ces tensions, la décision du parti de M.Hama Amadou de privilégier des personnalités emprisonnées pour tenter d’obtenir leur libération. Au moins 5 des 25 parlementaires désignés par le parti ( M. Hama Amadou, M. Oumarou Dogari Moumouni, M.Soumana Sanda, M Issaka Issoufou et M. Mahaman Issa) sont en état d"arrestation pour diverses raisons.

Priorité aux prisonniers

Mais, cette stratégie serait catégoriquement rejetée par certains candidats bien placés qui estiment avoir fait le plein de voix dans leurs circonscriptions électorales et dépensé des fortunes pour se faire élire. Aux dernières nouvelles, le Moden FA-Lumana Africa aurait renvoyé sa liste à la Cour Constitutionnelle pour révision en vue de satisfaire les frondeurs, indique une source proche d'un des postulants.


“Il faudra peut- êtreun jour songer à construire "une prison spéciale" au sein de l'Assemblée Nationale, qui est devenue une sorte de refuge pour certains politiciens ayant maille avec la justice” a ironisé un observateur de la scène politique nationale qui fait remarquer que ce n’est malheureusement pas pour la première fois que des personnalités politiques tentent d'échapper à la justice en se faisant élire député et en obtenant l’immunité parlementaire.


Le cas le plus illustratif explique-t-il est celui de M. Ibrahim Foukori élu représentant national au titre du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara) alors qu’il était emprisonné sous la transition militaire du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) pour «détournement des deniers publics et blanchiment des capitaux», dans le cadre de la gestion de la société nigérienne d’électricité (NIGELEC), dont il fut administrateur délégué sous les 5ème et 6ème Républiques,


Maaroupi Elhadji Sani








 
 
 

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