NIGER : Les noms des auteurs du coup d’Etat avorté dévoilés
- Maaroupi Sani
- 19 déc. 2015
- 2 min de lecture
Dans une conférence de presse qu’il a animée en début de matinée, ce samedi 19 décembre 2015, le ministre de l’intérieur Hassoumi Massoudou, assurant l’intérim du ministre de la défense, a dit que neuf officiers avec à leur tête le Général Salou Souleymane, tous impliqués dans cette tentative de coup d’état sont aux arrêts.
Selon le ministre Massoudou, ces officiers avaient initialement projeté d’abattre le président de la république à son retour de la fête du 18 décembre 2015, où il prendra part au défilé militaire à l’occasion du 57ème anniversaire de la république du Niger. Mais c’est par la suite que le plan a été ramené à la veille, a-t-il ajouté.

Parmi les officiers impliqués, on cite le nom du Colonel Idi Dan Haoua, Tahirou Zarma, patron de la base aérienne, Naré Maï Doka, Issoufou Oumarou, le Capitaine Amadou Chekaraou, le Capitaine Issa Amadou Kountché, Amadou Korao et de sous-lieutenant Hambaly. Des rumeurs de plus en plus persistantes font cas des noms de certains hommes politiques nigériens. Mais à ce jour aucun nom n’a été annoncé en attendant la fin de l’enquête qui est en cours.
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C’est la base de l’armée de l’air qui devait contrôler cette opération, et dont la mission est de neutraliser le chef de l’Etat en même temps que son cortège au moyen des deux hélicoptères de l’armée de l’air, sciemment cloués au sol plusieurs jours durant sous prétexte qu’ils étaient en panne, a affirmé une source militaire qui a requis l’anonymat.
A en croire la même source en plus du chef de l’Etat qui devait être tué sur le coup, les putschistes ont également prévu d’abattre d’autres responsables politiques, dont le président de l’Assemblée Nationale, le ministre d’Etat Albadé Abouba, le ministre d’Etat Bazoum Mohamed, le ministre de l’intérieur Hassoumi Massoudou et le chef d’état major, le général Seïni Garba.
Selon Massoudou Hassoumi, ce coup d’Etat a été fomenté il y a de cela un mois. Le Gouvernement a réuni des preuves notamment des SMS et des témoignages importants en plus des documents, dont le message qui devait être prononcé après le putsch et la liste des membres du gouvernement avec un premier ministre civile à sa tête, un leader d’un parti politique. Tous ces documents ont été retrouvés avec le général Salou Souleymane, l’homme qui est sensé diriger le pays après le putsch.
SOURCES: NIGERDEPECHES.INFO.
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