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Niger/trafic de bébés: la justice dira le 13 juillet s’il y aura procès

  • Photo du rédacteur: Maaroupi Sani
    Maaroupi Sani
  • 11 mai 2015
  • 2 min de lecture

La cour d’appel de Niamey dira le 13 juillet s’il y aura un procès dans une affaire sensible de trafic de bébés dans laquelle l’opposant Hama Amadou, ex-président du Parlement nigérien, est l’un des accusés, a-t-elle annoncé lundi. En janvier dernier, le parquet avait fait appel de la décision d’un juge du tribunal correctionnel, qui s’était déclaré incompétent pour juger une vingtaine de personnes accusées d’avoir participé à un trafic régional de bébés, une affaire sensible dans l’optique de la présidentielle de 2016.

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Après avoir écouté les arguments de la défense et du parquet, la cour d’appel a indiqué lundi qu’elle ferait connaître sa décision "le 13 juillet" concernant la compétence du tribunal correctionnel. Au cours de cette audience, les avocats de M. Amadou ont également demandé "l’annulation" d’un mandat d’arrêt lancé à l’encontre de leur client. "Nous vous demandons d’annuler ce mandat d’arrêt", a lancé Christian Bournazel, l’avocat français de l’ancien président du Parlement, estimant qu’il s’agissait d’une "mauvaise manière" pour "donner du crédit à une accusation qui ne résiste pas à l’examen". Le mandat d’arrêt "a été délivré de manière régulière" contre Hama Amadou et "la cour d’appel n’a aucune compétence pour l’examiner", a rétorqué le représentant du ministère public. Une vingtaine de personnes, dont M. Amadou, sont poursuivies pour "supposition d’enfants", un délit consistant à attribuer la maternité d’un enfant à une femme qui ne l’a pas mis au monde. Toutes sont accusées d’avoir participé à un trafic de bébés qui auraient été conçus au Nigeria puis amenés au Niger via le Bénin. Hama Amadou, opposant au président Mahamadou Issoufou, avait précipitamment quitté le Niger fin août 2014 après l’autorisation par les députés de son audition par la justice dans cette affaire. Il vit depuis lors en France. Il dénonce un "dossier politique", ce que réfute le gouvernement, parlant d’un "dossier de droit commun".


AFP




 
 
 

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