Lutte contre Boko Harem: Abuja engage des mercenaires Sud-africains

Le gouvernement Nigérian du président Goodluck Jonathan a fait appel a une centaine de mercenaires sud-africains pour combattre l’insurrection de Boko Harem vient de révéler l’Institut pour les Etudes de Sécurité (Institute for Security Studies –ISS), une organisation non gouvernementale basée à Pretoria en Afrique du Sud.

Il s’agit selon la même source d’anciens militaires et membres forces de l’armée de l‘air sud-africain. Les mercenaires sud-africains entrainent les soldats nigérians tout en participants aux combats, tandis que les ex membres de l’armée de l’air pilotent les hélicoptères Mi-24 Hind de fabrication russe.

Le ministre sud-africain de la défense Nosiviwe Mapise-Nqakula qui a qualifié ses ex-militaires de «mercenaires » à menacer de les poursuivre une fois de retour au pays conformément à la loi relative à la réglementation de l'assistance militaire étrangère(Regulation of Foreign Military Assistance Act), une loi qui interdit de fournir une assistance militaire à une partie à un conflit armé, notamment en terme de mercenariat.

Au même moment, les pays riverains du lac Tchad, Niger, Tchad, et Cameroun ont engagé avec succès leurs armées pour combattre les insurges nigérians. En visite cette semaine à N’Djamena, le président Nigérien M. Mahamadou Issoufou et son homologue tchadien Idriss Deby se sont engagés à accentuer la pression sur le groupe terrorisme responsable de plusieurs attaques dans les deux pays. Le président tchadien a menacé d'eliminer le leader de Boko Harem s’il ne se rendait pas, declarant savoir ou il se cache. Il quelque jours, le président nigérien a plaidé auprès du ministre français des Affaires Etrangères Laurent Fabius en visite à Niamey, en faveur de la mise en place d’une force mixte Union africaine-ONU forte d’environ 10.000 hommes pour combattre Boko Harem.

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